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La grande distribution se sent stigmatisée par le gouvernement

Michel Barnier veut renforcer la transparence des marges des distributeurs

Alors que le Premier ministre Michel Barnier a appelé dans son discours de politique générale à « renforcer la transparence sur les marges pratiquées dans la grande distribution », la principale organisation patronale du secteur a déploré une « stigmatisation insupportable », sur le réseau social LinkedIn.

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« Cette stigmatisation de notre secteur est insupportable alors que les enseignes de la grande distribution publient déjà chaque année leurs marges sur l’ensemble des rayons frais traditionnels, rayon par rayon, dans le cadre de l’Observatoire de la formation des prix et des marges (OFPM) », a réagi sur son compte LinkedIn la déléguée générale de la FCD, principale organisation représentant la grande distribution, Layla Rahhou, à la suite du discours de politique générale de Michel Barnier, le 1er octobre 2024.

Encourager les contrats tripartites

À l’en croire, les marges globales du secteur « sont en moyenne comprises entre 1 et 2 % ». « S’il y a de la transparence à faire, elle est au niveau du maillon industriel de notre chaîne », a-t-elle encore estimé.

Le Premier ministre a dit mardi vouloir donner au monde agricole « des perspectives à long terme », en renforçant « la transparence sur les marges pratiquées dans la grande distribution ».

Il a en outre dit vouloir « encourager les contrats tripartites entre agriculteurs, transformateurs et distributeurs, au-delà et avec les lois Egalim », successions de textes législatifs dont l’objectif était d’améliorer la rémunération des producteurs agricoles, ou en tout cas d’éviter qu’elle ne serve de variable d’ajustement dans le cadre des négociations qui opposent chaque année les supermarchés avec leurs fournisseurs de l’agro-industrie.

Concernant le pouvoir d’achat, il a aussi indiqué que « la baisse de l’inflation [était] très nette dans les tableaux économiques » et qu’il fallait « maintenant la répercuter sur les factures d’électricité et à la caisse du supermarché », en agissant aussi « sur le logement, qui est le premier poste de dépense des Français ».

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